La recherche cotonnière, dans sa mission d’accompagnement de la filière, travaille à soutenir durablement la production cotonnière. Le financement de ses activités est majoritairement assuré par la filière coton. Ce financement était autrefois assuré par le Comité de gestion de la filière avant la libéralisation à travers la « Convention d’Appui à la Recherche cotonnière » (ARC). Depuis lors, l’AICB et la SOFITEX se sont succédées dans le mode de financement annuel de la recherche et ce, jusqu’en 2020. C’est ainsi qu’une nouvelle convention a été formalisée entre l’INERA et l’AICB par sa signature le 14 mai 2021. Elle précise le nouveau mode de financement de la recherche qui s’inscrit dans une dynamique de partenariat fondé sur l’approche « gestion axée sur les résultats » pour la mise en œuvre de projets de recherche cotonnières. Ces projets abordent des thématiques qui couvrent divers domaines de recherche que sont (i) l’amélioration variétale du cotonnier (ii) l’agronomie et les techniques culturales ; (iii) la défense du cotonnier contre les insectes ravageurs ; (iv) la phytopathologie ; (v) l’agro-socio-économie, et (vi) la mécanisation agricole. Les projets visent à améliorer la productivité et la compétitivité de la filière coton au regard des défis et contraintes rencontrés.

Après différentes concertations, les équipes de recherche du Programme Coton et l’AICB ont bouclé en 2021 le processus de conception des projets de recherche cotonnière. Au total 08 projets ont été identifiés, mais c’est finalement 07 qui ont été élaborés. Leur financement est assuré par l’AICB.

La réalisation des projets a débuté au cours de la campagne agricole 2021/2022 avec un premier financement des activités sur la base des termes contenus dans la nouvelle Convention ARC. Ainsi, au terme de l’exécution des activités de recherche de cette campagne 2024/2025, année de prorogation de l’ARC 2021/2024, il est organisé un atelier pour la restitution des résultats. Comme à l’accoutumée, l’atelier s’est tenu à la Maison du coton à Ouagadougou les 3 et 4 mai 2025 et a réuni les différents acteurs de la filière coton à savoir les producteurs de coton, les sociétés cotonnières, le Secrétariat Exécutif de l’AICB, les chercheurs du Programme Coton/INERA, et ceux de l’IRSAT, le Secrétariat Permanent de la Filière Coton Libéralisée (SP-FCL), l’Université Nazi Boni, des représentants l’INERA et du Ministère de tutelle.

  1. OBJECTIFS DE L’ATELIER

Objectif global

L’atelier vise à restituer les résultats de la campagne agricole 2024/2025 des projets de recherche cotonnière, finaliser la nouvelle convention ARC 2025/2028 et retenir les activités et les budgets pour la campagne agricole 2025/2026, première année de mise en œuvre..

Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de l’atelier sont :

  • Restituer aux acteurs de la filière coton, les résultats de recherche de la campagne agricole 2024/2025 ;
  • Finaliser les activités et budgets de la convention ARC 2025/2028
  • Examiner les activités de recherche cotonnière programmées pour la campagne 2025/2026 ;
  • Examiner les budgets des activités de recherche cotonnière à poursuivre au titre de la campagne 2025 /2026 ;
  • Restituer les résultats des technologies mûres des projets ARC de la période écoulée 2021/2024.
  1. RESULTATS ATTENDUS
  • les résultats de recherche de la campagne 2024/2025 de chaque projet sont présentés aux acteurs de la filière coton ;
  • les activités et budgets de la convention ARC 2025/2028 sont finalisés ;
  • les activités de recherche cotonnière de la campagne 2025/2026 sont présentées ;
  • les budgets des activités de recherche cotonnière à poursuivre au titre de la campagne 2025/2026 sont discutés et validés.
  • Les technologies mûres des projets de l’ARC 2021/2024 sont présentées.
  1. PARTICIPANTS

Cet atelier regroupera les participants provenant des structures suivantes : SOFITEX, SOCOMA, FASO COTON, UNPCB, INERA/Direction, Programme Coton/INERA, IRSAT, UNB, MRSI, SE-AICB et SP-FCL.

L’atelier a fermé ses portes le mercredi 4 mai 2025 sur une note de satisfaction et des engagements à poursuivre les chantiers en cours et à persévérer pour une culture durable du coton qui passe entre autre par une amélioration des rendements au champs, une bonne maitrise des ravageurs du cotonnier et une bonne mécanisation agricole.

Le mot de clôture et le souhait de l’atelier c’est que vivement notre pays retrouve sa quiétude pour que tous les producteurs puissent vaquer à leurs occupations dans toutes les régions cotonnières.

Vive le coton !

Vive le Burkina Faso !

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